TOUS ENSEMBLE !…TOUS ENSEMBLE !…OUAIS !….

 

29 Janvier, aujourd’hui c’est la promesse du rassemblement de tout ce qui frémit dans la Ville, dans le Pays. L’école qui n’en fini pas de dire assez aux Darcos et autres ministres qui veulent façonner des têtes et qui ne veulent surtout pas qu’éclosent des citoyennes et des citoyens capables de penser par eux-mêmes. La santé qui a mal des maux qu’elle ne peut pas soigner faute de moyens. Le Service Public qui s’étiole après l’éclatement d’EDF – GDF, qui refuse les coups portés à la Poste et autres services qui fondent les bases essentielles de la solidarité nationale. Le pouvoir d’achat qui ne cesse de gémir dans l’étroitesse des porte-monnaies et qui attend en vain celui qui devait être son président. L’emploi foulé aux pieds par les délocaliseurs et autres prédateurs en recherche de profits. La fraternité que l’on enferme dans des centres de rétention au nom d’une politique qui aligne des chiffres de la honte. Le débat démocratique qui fait la une des campagnes électorales et qui tout à coup s’absente quand il faut passer aux actes. La culture qui s’uniformise dans les lucarnes télévisuelles et qui se voit privée des moyens indispensables à la création,

Deux ans à peine que Sarkozy a mis la main sur le pays et aujourd’hui les voix d’une colère éparse se réunissent en une chorale du refus. Colères rentrées, colères accumulées, colères devenues réfléchies pour se transformer en acte de construction d’une riposte. Mais, pour envoyer aussi, un message à celles et ceux qui, en l’entendant, sauront peut-être aussi mesurer l’attente de cette colère, attente d’un rassemblement qui veut s’écrire dans les langues porteuses de ces nombreux champs d’actions et de réflexions.

29 Janvier, la carte de France se colore de dizaines de points de rassemblements. Sète, sera au rendez-vous de cette lutte et de ces espoirs en chantier. Certainement, celles et ceux qui se disent  « représentants de la population sétoise » - les UMPistes locaux - seront derrière les fenêtres à regarder passer le défilé, car « les braves gens n’aiment pas que/ l’on suive une autre route qu’eux. ». Mais notre ville, sans prétention, saura être à la hauteur de toutes celles qui veulent de la vie et non du béton, qui veulent du débat et non de l’autoritarisme. Les aspirations qui seront dans la rue aujourd’hui sont confrontées à cette politique inféodée aux promoteurs et aux marchés financiers….
 

Bonjour de Paris, où je vais manifester ce jour…Je vous ferais bonjour de la Place de la BASTILLE...