COOL M. ROLLAT !*

 

 

J’avais gardé de vous, le souvenir d’un homme ouvert au débat, me serais-je trompé ?  Vous venez de nous faire un numéro qui me laisse pantois. Votre façon de commenter mon texte, alors que vos lectrices et lecteurs n’en ont pas eu connaissance dans votre « Gazette », relève d’une conception de la déontologie journalistique que je ne connaissais pas.

Quand en juillet 2006, je m’interrogeais sur l’importance des encarts publicitaires du Conseil Régional et de la Mairie de Sète dans la « Gazette », « ma dialectique scolastique » m’indiquait déjà les positionnements politiques de cet hebdomadaire dans la campagne des municipales à venir. Je l’avais écrit à cette  époque dans « l’Hérault du Jour ». Comme j’avais souligné ma tristesse de vous voir écarté de la direction de « La Gazette de Sète ». Mais comme moi, vous voulez le débat, alors je ne vais pas me retrancher derrière l’article de loi relatif au droit de réponse qui dit : « Le directeur de la publication sera tenu d’insérer dans les trois jours de leur réception, les réponses de toute personne nommée ou désignée dans le journal ou écrit périodique… ». Je compte sur vous, pour avoir la courtoisie de publier cette réponse et le texte auquel vous consacrez votre papier, ceci afin d’éclairer vos lectrices et lecteurs. Vous n’avez rien à craindre, ce ne sont pas mes piètres arguments « d’un système de pensée moyenâgeux fermé » qui vont les convaincre.  Enfin pour donner plus de poids à vos mots vous utilisez cet argument suprême « l’évidence », je vous cite : « quand on occulte les évidences sous prétexte qu’elles déplaisent…. ». Je reprendrais cette phrase de Dale Carnégie, conférencier et auteur américain, qui écrivit entre autre « Comment gagner des amis et influencer les gens ». Il savait de quoi il parlait en disant « l’évidence  c’est ce que les gens ont besoin d’entendre ».

 

Jacques BLIN

Citoyen Communiste

22 Février 2008

 

* suite à l’article « Camarades » publié dans « La Gazette de Sète » n° 103.